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Programme 2023
janvier
Léa Kunz @cpg/artgenève
fevrier
Vesko Gösel &
Adrien Cater
mars
Mathieu Bernard-Reymond
& Rémy Bender
avril
One kiss is all it takes
@Halle Nord
avril
Lisa Signorini &
Paul Paillet
juin
Andreas Dobler
septembre
Nico De Grandi
octobre
Nathalie Bissig
novembre
Leah Nehmert
Ces photographies font partie d’une recherche commencée à Belgrade en novembre 2006. Son sujet prend corps dans l’accélération des différents processus socio-économiques vécus au quotidien par les habitants de cette ville. Accélération car ces actuelles évolutions demanderaient en temps normal plusieurs décennies de transformations lentes et graduelles. Elles s’opèrent ici en quelques années suite aux bouleversements post-guerriers. En découlent des évolutions sociales qui s’imposent d’elles-mêmes et sans mesure, au travers de disparités toujours plus distendues.
Dans ces images, il s’agit de placer un temps et un espace particuliers. C’est à l’intérieur de ce théâtre précis que les scènes représentées prennent leur valeur. Combiner dans le cadre des figures qui interagiront pour insinuer un doute chez celui qui regarde, un suspens perceptif. Travestir les codes et reconsidérer la question de la valeur documentaire sur son échelle de construction. Et investir dans la non-existence d’une plus-value du réel.
Il n’est pas question ici de rendre compte en jouant la transparence. Le spectateur est amené à se servir de l’image comme d’une petite intrigue de la représentation, à y lire ses propres hypothèses, et à les confronter à ce qu’il peut percevoir de cette prétention d’interroger le réel formulée par un autre. Des petites fables énoncées pour ses yeux, qui ne prennent pas corps n’importe où. On est bien à Belgrade, et on peut chercher à comprendre ce qui s’y passe autrement qu’en dressant un rapport de médecin légiste.
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