Afin de reçevoir les informations sur nos évènements par e-mail, inscrivez-vous à notre mailing liste:
Programme 2021
1 mars:
Adrian Fernandez Garcia
23 avril:
Anaïs Defago &
Martin Jakob
4 juin:
Aelia Hazil &
Omar Mismar
1 juillet:
La love machine
16 juillet:
Jean Otth
23 Juillet:
Tom Bluhm
10 septembre:
Gabriella Loeffel
8 octobre:
Johanna Kotaris &
Samuel Georgis
Finissage le dimanche 24 mai 12h-14h
The soundscape of a car
Séquence d'images & installation
Vernissage le vendredi 1 mai à 18h00
Exposition: samedi 2 mai, de 11h à 16h,
dimanche 3 mai, de 14h à 18h,
et sur rendez-vous jusqu’au 24 mai
Le travail de Stéphanie Gygax est un journal visuel, basé sur l'observation et non sur l'introspection.
Il nous propose des scènes quotidiennes dont la banalité des sujets est revisitée par un regard cinématographique, en séquences.
La déclinaison de l'instant est un des enjeux de ce travail, le sujet représenté et l'action se perdent dans la diversité des émotions qui se lisent sur un visage le temps d'une photographie; les images pourraient se décliner à l'infini. Ne pas choisir le moment synthétique, démultiplier les propositions, invoquer le temps et le silence entre les images.
Le hors-champ proposé par la musique et la route est un écran de projection pour nos souvenirs ou nos fantasmes de liberté.
Les voitures sont des cages de Faraday, on utilise aussi ce système pour les micros (afin d' atténuer le souffle), ce sont des enceintes utilisées pour se protéger des nuisances électriques ou électromagnétiques. L'automobile comme un endroit clos, protégé, une capsule dont la bande son a été soigneusement choisie, égoïstement. L'installation de Stéphanie Gygax utilise les fils électriques et la source de lumière comme un élément indissociable de l'image, elles nous propose une succession d'espaces à plusieurs dimensions.
Cette exposition fait suite au workshop "Sonic Door" que nous avions organisé à la HEAD avec Joël Vacheron et deux membres du collectif fact à propos de la photographie et du son.
"Fugaces et invisibles, les objets sonores semblent par définition se soustraire au procédé d’enregistrement photographique."
Nous avions en effet engagé une réflexion avec les étudiants autour de ce paradoxe, basée sur l'essai de Joël Vacheron "Face the music".
Ce questionnement que Stéphanie Gygax avait initié continue à être un de ses moteurs de réflexion et de production; il est également devenu une source d'échange et de collaboration.
Finissage le dimanche 24 mai 12h-14h:
avec le soutien de: