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Adrian Fernandez Garcia: Fine Lame

Adrian Fernandez Garcia

Fine Lame

1 – 14 mars 2021

Si la scie scie la scie et si la scie qui scie la scie est la scie qui scie la scie, il y a suisscide métallique.
Commentaire de Marcel Duchamp
pour l’œuvre Hommage to New York (1960) de Jean Tinguely.

Exposition du 1 au 14 mars 2021
ouvert sur rdv: comite@standard-deluxe.ch

adrianfernandezgarcia.com

@hercules1991

En raison des mesures sanitaires actuellement en vigueur, les visites de l’exposition se feront sur rendez-vous. Merci d’envoyer un email à comite@standard-deluxe.ch afin de fixer une date de passage.

Avec Fine Lame, Adrian Fernandez Garcia (*1991, Genève, bourse Lissignol-Chevalier et Galland 2017) propose pour standard/deluxe une nouvelle série de travaux centré sur un objet particulier : la scie à main. Outil de construction commun, celui-ci se retrouve décliné et réinterprété par le biais d’une pluralité de mediums faisant écho au «Catalogue des Objets Introuvables» réalisé par Jacques Carelman. Publié en 1969, cet ouvrage met en lumière des objets à la fois absurdes et critiques imaginés par l’artiste français sur la base du catalogue de la Manufacture française d’armes et de cycles de Saint-Étienne. Les dessins parodiques de Carelman deviennent pour Adrian Fernandez Garcia le matériau de base d’une réflexion sur le rôle et l’implication des objets techniques dans la société.

L’œuvre Scies (2021) qui ouvre l’exposition présente une multitude de détournements venant questionner la valeur technique de l’outil. Cet aspect est renforcé par le dispositif d’accrochage, lequel fait directement écho aux imposants catalogues d’outillage qui nous permettent de trouver l’outil adéquat sur la base de la fonction précise recherchée. L’intrusion de scies visuellement reconnaissables mais difficilement classifiables d’un point de vue technique altère l’objectivité recherchée par ce genre de classements, obligeant les spectateur·trice·s·x à reconsidérer leurrapport à la technicité d’objets qui échappent à toute classification sémantique.

Affûtage (2021), Travail d’équipe (2020) et Qualität (2021) recréent l’atmosphère d’un atelier de fabrication en renvoyant d’une certaine manière à la fonction première de l’espace d’exposition qui était à l’origine une imprimerie. A travers un unique objet manufacturé, Adrian Fernandez Garcia questionne la frontière entre l’artiste et l’artisan·e·s·x. En portant l’accent sur l’importance d’un savoir-faire et de son assimilation, il se confronte à la production de ces objets-outils afin d’établir sa propre posture artistique.

Le travail d’Adrian Fernandez Garcia (*1991, Genève, bourse Lissignol-Chevalier et Galland 2017) interroge l’interdépendance qu’entretiennent les machines et les êtres humains en s’inspirant de ce qu’il qualifie de «folklore ouvrier», c’est-à-dire de la pluralité d’objets découverts sur les chantiers avant d’entamer ses études à la HEAD. De la clé à molette à la scie en passant par la boîte à outils, Adrian Fernandez Garcia utilise un champ lexical lié à l’univers de construction dans le but d’identifier les éléments qui composent l’essence d’un objet utilitaire tout en les exploitant et les détournant.

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Loterie Romande

Canton de Vaud

Arts Visuels Vaud

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Ernst Göhner Stiftung

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